Valentin - Valentine
Pour la première fois de sa vie
Mad
a reçu des cadeaux
et dignement célébré
la
...
Sans Valentin !
Tea time (ou plutôt "après-m' tea") servi par les tentacules de Dame Poulpy dans son joli service vert
agrémenté par les produits phares d'une star du petit gâteau... j'ai nommé Miss Marie !
allez, je vous montre les merveilles !
et parce que Dame Poulpy est certaine que la Mad-neuvaine portera du fruit,
elle m'a offert de quoi fêter dignement les 14 février prochains !
(en fait le moule était vert grenouille mais j'ai pas trop le temps de chercher là...)
Oups... déjà 19h !
Monsieur Poulpy a tellement bien géré les p'tits poulpes que nous n'avions pas vu le temps passer.
Vite on repart nos cadeaux sous le bras.
(et, on l'espère, pas les poulpy's microbes, combien de temps d'incubation pour la grippe déjà ?)
Y avait juste un détail... des amis qui venaient diner, un appart pas vraiment présentable et... des courses même pas faite !
Ni une ni deux, je décale l'arrivée des super potes trop sympas d'une petite demie heure, file faire quelques courses en modifiant mon menu (bien sur le roi du surgelé est hélas fermé), et file donner allure humaine à mon appart !
Comme une maîtresse de maison pas du tout maîtresse de l'organisation, je prépare un menu quiche-salade rapide pendant qu'on prend l'apéro... tout l'avantage de la cuisine américaine.
Et là, comme c'est la Saint Valentin, quand même, j'ai reçu des fleurs...
... de ma cops la fée,
et
...
THE cadeau
...
TOTAL VALENTINE's DAY
...
un bouquin...
... faut-il que je vous dise le genre de "boulot" du pote qui m'a offert ça ???
pfff va falloir que je le lise du coup... ça va me changer des Millenium !
Hans Urs von Balthasar est né à Lucerne, en Suisse, le 12 août 1905.
Passionné de musique, il s’oriente cependant vers des études
littéraires. Après une thèse de philosophie, en novembre 1929, il entre dans la Compagnie de Jésus. Au cours de sa formation il suit la théologie à Lyon-Fourvière de 1934 à 1938, avec Jean
Daniélou, et Henri de Lubac, entre autres, dont il
restera l'ami. De sa prodigieuse culture acquise à travers cette
formation témoigne son activité de traducteur, qui
s'étend des plus grands auteurs grecs latins ou espagnols aux écrivains
ou théologiens français.
Sous l’influence du
P. de Lubac, il s’oriente vers les Pères grecs sur lesquels il publiera
de nombreux travaux. Il est envoyé à Munich, puis à Bâle comme aumônier
des étudiants. Il y fait la connaissance du théologien protestant Karl Barth, alors
professeur à la faculté de théologie de Bâle, mais aussi d’Adrienne von
Speyr (1902-1967), une mystique protestante convertie au catholicisme, avec qui il crée en 1944 un institut séculier, appelé Institut Saint-Jean.
La visions mystiques d'Adrienne von Speyr - envers lesquelles l'Eglise se montre méfiante - et son implication dans l'Institut Saint Jean le conduisent à quitter vers 1950 la Compagnie de Jésus.
La parution
de son grand œuvre, la "Trilogie", s’échelonnera sur tout le reste de
sa vie, de 1961 à 1987.
En 1984, Jean-Paul II remet à Balthasar le prix
Paul VI pour l'ensemble de son œuvre théologique. En mai 1988,
Jean-Paul II l’élève à la dignité de cardinal. Balthasar meurt un mois
plus tard, le 26 juin 1988, deux jours avant le consistoire où il devait recevoir l'anneau et la barrette cardinalices..
2 points à retenir :
- son souci d'unifier théologie et spiritualité. Dans les débuts du christianisme, le rapport entre théologie et sainteté
ne posa pas problème : le théologien était un saint. Puis la théologie dogmatique, science purement objective, et
la spiritualité, purement subjective, s'éloignèrent.
Balthasar voulait refaire l’unité des deux.
- là il s'agit purement de ce que je crois avoir compris de Balthasar donc j'espère que je ne vous induis pas dans une profonde erreur théologique ! - Balthasar étudie beaucoup la kénose (l'acte de Dieu qui s'anéantit, se "vide" même - comme quelqu'un qui se viderait de son sang), dans la Trinité, dans le mystère de l'Incarnation et de la mort et la Résurrection du Christ.
"Ce que Balthasar voulait, sera peut-être mieux décrit par un mot de
saint Augustin : « Toute notre œuvre en cette vie, chers frères, est de
guérir les yeux du coeur pour qu’ils puissent contempler Dieu. » Cal Josef Ratzinger -Oraison Funèbre de Hans Urs von Balthasar
Spécial dédicace for Chouquette ! je vous rassure tout de suite, là je me la pète à fond! Genre il m'arrive de lire des bouquins de théologie (c'est HYPER rare faut quand même l'avouer !) - et puis bon, je vous en parle à vous là, parce que c'est une anecdote marrante que ce "fabuleux" cadeau de la St Valentin et que tant qu'on y est, autant vous apprendre qui est l'auteur, hein ! Mais c'est quand même pas le genre de conversations que j'ai tous les jours...
Et là, je me prends en plus un méga coup de vieux, parce que des bouquins comme ça j'étais capable de les lire quand j'étais étudiante, parce que c'était un "genre littéraire" auquel j'étais un peu habituée... et maintenant... ça va être méga laborieux je sens ! (le genre vous lisez 50 fois la phrase avant de la comprendre !)